
Là où les chemins se rejoignent
Au bord du monde, bleu
Immense, profond, silencieux
Un océan se meut au-dessus de nos tête
Et se creusent d'étranges chemins invisibles
Que parcourent des feuilles mortes dorées
Quand je les croise nous nous sourions
Je ne parle pas, ni ne pense, ni ne veux
Nous nous sourions, feuilles et cheveux mêlés
Suivons des rails d'or, des traits paresseux
Dessinés par quelque dieu ivre, labours
Qui ne mènent heureusement nulle part
J'ai des routes pour aller où je veux
Voir les pays qui ont d'autres mots pour l'amour
Pour aller même à toi, c'est dire, des routes
C'est pour aller à moi qu'il me faut croire te trouver
Et pour te trouver qu'il me faut marcher ces chemins
Et rêver pour croire les découvrir
Croire faire tant de choses et n'être que leur jouet
Le jouet d'un regard aimé qui feint d'être aveugle
T'inventer pour croire en moi.

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