Comme des chiens perdus.
Qui rongent leurs propres rêves
Leur propre chair
Qui rongeons nos espoirs
Assis sur le sable
Je regarde la mer sans la voir
Trace des formes sur la pellicule de sable
Sans savoir que je dessine
Je m'arrache un ongle
En contemplant un cargo
Distraitement
J'ai oublié pourquoi
L'horreur d'être vivant
Je ne m'existe pas
Ce n'est que le hasard qui passe
Doucement,
Comme une vague qui me soulève le coeur,
Doucement.
mercredi 18 février 2009
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