Te revoir
Ou plutôt, revoir ta photographie
Ton double digital qui s’affiche sur l’écran
A volonté, il suffit de demander.
Tu habites en France je crois
Ton image est conservée quelque part
Dans une salle stérile en Corée, en Allemagne ou en Argentine
Ou ailleurs.
Une succession de I et de 0
Fichier parmi des milliards de fichiers
Et l’indifférence des techniciens sans âme qui veillent sur toi.
Quand j’aurai disparu et que tu ne le sauras pas
Ton image continuera à me sourire
Dans le bourdonnement des climatiseurs
Et ces techniciens sans âme…
Je n’arrive pas à m’habituer à ton absence.
vendredi 17 avril 2009
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