lundi 20 avril 2009

En compagnie de mes fantômes

Parfois, en compagnie de mes fantômes

Je m’ attable à l’ombre de l’arbre

Où j’ai suspendu mes souvenirs

Ses feuilles me murmurent

Les histoires qui m’ont traversé

Que j’ai vécu sans les vivre, en passant

Il m’arrive alors d’oublier

Un instant

Que je suis cet arbre immense

Sans racines, dérivant à la surface de mes sentiments

Comme un navire sans sillage

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