Parfois, en compagnie de mes fantômes
Je m’ attable à l’ombre de l’arbre
Où j’ai suspendu mes souvenirs
Ses feuilles me murmurent
Les histoires qui m’ont traversé
Que j’ai vécu sans les vivre, en passant
Il m’arrive alors d’oublier
Un instant
Que je suis cet arbre immense
Sans racines, dérivant à la surface de mes sentiments
Comme un navire sans sillage

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