samedi 10 juillet 2010

La valse de Camille Claudel


J'avais hésité, j'ai toujours hésité
A dire, à agir, à être parfois
J'avais hésité et elle ne le saurait jamais

Ni elle, ni elles - mais pourquoi pas?
Le soleil suit sa course seul et sans âme
Il est une étoile parmi tant d'autres

Tu lui donnes un nom et c'est comme
Si il existait vraiment, différent,
Comme si cette étoile devenait un dieu

Je préfère la compagnie de la lune
Qui hésite, mois après mois, année après année
Entre la grandeur et l'effacement

Elle non plus ne nous connaît pas
Qui reste liée à sa soeur, sans la voir,
Que sa soeur emprisonne sans la savoir

Et tous nous valsons d'une danse douce et terrifiante
Je passe ma vie à t'éviter, tu passes la tienne à vivre
En évitant des choses différentes.

Mais nous dansons.

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