La nuit dernière, l'ange et moi nous causions
De nos vies respectives, de nos rêves
Enchaînés l'un à l'autre, comme deux prisonniers
Lui sur mon épaule, qui me parlait de mes femmes
Moi sous lui, lui parlant de la terre qui nous porte
Lui et moi dans la nostalgie d'une île
Il me jouait un air au piano que je ne connaissais pas
Une mélodie douce, ténue comme un cheveu d'ange
Elle accompagnait la course de la lune et de ses soeurs
Je lui demande si les anges se parlent
Si quand je te parle, lui et l'autre aussi
Si leur mots à eux sont invisibles
Il me réponds que les anges n'existent pas
Que je suis en train de rêver
Qu'il ne fait que respecter le songe de son maître
Pourtant, sous un certain angle, parfois
Je crois voir une ombre perchée sur mon ombre
Un étrange oiseau sans aile et bienveillant
Dinstinguer le rêve de la réalité
Voir un ange qui n'existe pas
Bavarder avec ce vieil ami?
Parfois je me vois comme la terre qui me porte
Sait-elle aussi qu'un ange se perche sur son épaule
Qu'il tente de veiller sur elle, même s'il n'existe pas?
jeudi 8 juillet 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire